C’est désormais dans la loi : le consentement doit être libre, préalable et révocable
C’est une victoire majeure pour la lutte contre les violences sexuelles et pour les droits des femmes.
Ce mercredi 29 octobre, le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi modifiant la définition pénale du viol et des agressions sexuelles. Désormais, constitue une agression sexuelle « tout acte sexuel non consenti commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur ».
Le texte affirme clairement que le consentement doit être « libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable ». Une avancée essentielle, car cette nouvelle définition protège mieux les victimes, notamment lorsqu’elles sont endormies, sous emprise ou paralysées par la peur. Le texte précise également qu’il ne peut y avoir consentement lorsqu’un acte est commis avec violence, contrainte, menace ou surprise.
Désormais, c’est à l’auteur de s’assurer du consentement de la personne avec qui il engage un acte sexuel.
C’est un pas historique vers une société où le respect, la dignité et l’égalité entre les femmes et les hommes ne sont plus des promesses, mais des réalités inscrites dans la loi.
En tant que fervent défenseur des droits des femmes et de la justice sociale, je salue cette avancée tant attendue, fruit de combats menés depuis des années par les associations, les militantes et toutes celles et ceux qui refusent la banalisation des violences sexuelles.