Hommage à Yitzhak Rabin, assassiné il y a 30 ans

Il y a trente, le 4 novembre 1995, Yitzhak Rabin, alors Premier ministre d’Israël, était assassiné par un extrémiste religieux juif, militant d’extrême droite.

En 2025, alors qu’une issue fragile semble se dessiner à propos de la guerre à Gaza, alors que les otages sont libérés, je me souviens avec émotion des mots de Yitzhak Rabin : « La paix n’a pas de frontières. »

Le souvenir de Yitzhak Rabin nous rappelle qu’un jour, un accord entre Israël et la Palestine a presque pu voir le jour. En 1993, lorsqu’il signait les accords d’Oslo avec Yasser Arafat, lui serrant la main pour cette photo historique, la route semblait tracée. L’année suivante, il recevait le prix Nobel de la paix aux côtés de Yasser Arafat et de Shimon Peres.

Son assassinat a marqué la fin d’un espoir : celui d’une paix durable fondée sur la reconnaissance mutuelle et la coexistence.

Trente ans plus tard, les héritiers politiques de ceux qui ont fait échouer ce processus occupent à nouveau le pouvoir, des deux côtés.

Côté israélien, l’extrême droite, aujourd’hui menée par Benyamin Netanyahou, incarne un pouvoir répressif et mène depuis deux ans une guerre sanglante à Gaza.

Côté palestinien, le Hamas, qui dès les années 1990, commettait déjà de multiples attentats suicides pour s’opposer à ces accords et a perpétré les atrocités du 7 octobre.

Si l’histoire est un éternel recommencement, il faut agir pour qu’enfin le processus de paix israélo-palestinien se relance. Pour une solution à deux États, pour que ces deux peuples puissent retrouver un avenir serein.

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